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Montreux VD : Les soldats du feu montreusiens ont la confiance de leur chef
Proposé par : admin Le 15/12/2007 Ã 09:50
Le commandant des pompiers tire un bilan positif de ses premiers mois à la tête du plus gros bataillon de la Riviera.
JEAN-CHRISTOPHE BOTT | Le commandant Cédric Fagherazzi est ravi d’avoir
trouvé à Montreux une équipe de 150 sapeurs-pompiers, «miliciens mais
professionnels».Vendredi, 9h30. Le commandant Cédric Fagherazzi et son équipe du Service de défense incendie et de secours Montreux-Veytaux (SDIS) sont sur le pont. «Une coupure de courant vient de paralyser la Riviera», annonce-t-il. La situation ne durera que quelques minutes, mais permet de toucher du doigt la camaraderie unissant ce petit monde.
Le Neuchâtelois est à la tête de la plus grande caserne de la Riviera depuis bientôt un an. Son bataillon compte onze véhicules, dont cinq camions, et surtout cent cinquante hommes. Tous volontaires. Moyenne d’âge: 35 ans. Le budget de la caserne, subventions déduites, s’élève à 750000 francs.
L’année 2007 a été dans la moyenne avec 445 interventions, soit 4300 heures de travail. «Statistiquement, le feu n’arrive qu’en quatrième position derrière les alarmes automatiques, les inondations et la prévention», précise le commandant.
L’année a également été marquée par les travaux de rénovation des locaux. Ils permettront d’accueillir, dès 2008, trois salariés qui s’occuperont principalement de l’administratif et de la technique. Objectif? Optimiser le fonctionnement et «éviter que les miliciens ne s’essoufflent trop vite en leur permettant de se concentrer sur les missions les plus chaudes».
Bénévolat en baisseCar ici comme ailleurs, depuis une décennie environ, recruter des bénévoles devient difficile. «Etre pompier est un investissement important, qui va bien au-delà du rêve de gosse de monter sur un gros camion rouge. C’est une activité technique», souligne le commandant.
Cédric Fagherazzi a le métier dans le sang. A 36 ans, il est déjà dans le milieu depuis seize ans. Chez les Fagherazzi, le feu est une affaire de famille. «Gamin, je me souviens avoir souvent été réveillé par cette odeur de fumée que ramenait mon père de mission.» Et le chef du SDIS de poursuivre: «Aider quelqu’un qui est dans la détresse et être récompensé d’un merci, c’est formidable!»
Pour lui, ses hommes sont «miliciens, mais professionnels». Gros compliment dans la bouche de celui qui a fréquenté des pompiers de métier pendant de nombreuses années!
Le commandant Cédric Fagherazzi est ravi d’avoir trouvé à Montreux une équipe de 150 sapeurs-pompiers, «miliciens mais professionnels».
JEAN-CHRISTOPHE BOTT
Source : 24 Heures - LAURENT GRABETMontreux VD : Les soldats du feu montreusiens ont la confiance de leur chef
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