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Ambulanciers et pompiers s'exercent à la désincarcération de victimes

Proposé par : admin Le 25/09/2006 à 14:32

SuisseVallorbe (VD) - Trois Détachements premiers secours de la région et des ambulanciers du site hospitalier de Saint-Loup ont suivi une journée de formation continue, samedi. Objectif? Mieux connaître les impératifs de la mission de l'autre.


La place d'armes du Day à Vallorbe a été le théâtre de grandes manoeuvres. A l'instigation des ambulanciers du site de Saint-Loup, une journée de formation commune sur la désincarcération a permis à ceux-ci de découvrir les difficultés de la mission des pompiers. Et vice-versa. «Dans la réalité, on collabore avec cinq Détachements premiers secours (DPS) différents. On ne connaît donc pas tous les pompiers. Et sur les lieux d'un accident, on n'a pas la possibilité de voir les difficultés qu'ils rencontrent. Ce cours a été très enrichissant et la neutralisation des airbags par explosion a été particulièrement impressionnante», témoigne Susan Balsom, infirmière anesthésiste de formation. De manière concrète, elle et ses collègues ont pu manipuler le matériel de désincarcération, alors que les DPS de la Vallée de Joux, de Vallorbe et Orbe se sont familiarisés avec les gestes techniques de sauvetage.

Organisée par la direction de Saint-Loup, la formation a débuté par une partie théorique. Dans l'après-midi, les participants ont procédé à des exercices pratiques de désincarcération.

Mission accomplie

Un ultime exercice de simulation a mis en scène un carambolage impliquant deux véhicules, dont l'un immobilisé sur le toit. Comme en situation réelle, la première ambulance arrivée sur place s'est chargée de la direction des opérations, en collaboration avec les sapeurs. La vingtaine de sauveteurs engagés a pu extraire les trois «victimes» de l'amas de ferraille dans le respect des délais, soit trente-trois minutes après le début de l'intervention. «Cela correspond relativement à la réalité», a déclaré Pierre-Alain Wieland, le commandant du Centre principal de défense incendie et secours d'Orbe, lors du débriefing. Le major a effectivement rappelé que la durée d'une telle mission dépendait de la solidité des véhicules accidentés, mais aussi des conditions météorologiques.

Première de cette envergure dans la région, cette journée de formation devrait se renouveler à l'avenir. C'est du moins le voeu formulé par les participants et responsables, à l'heure de se quitter.

Source : 24 Heures - SANDRINE FATTEBERT

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